|
|
|||
|
S§8 MEMOIRES DE PIER RB DE L.' ESTOILE.
plus grand que lui, qui scauroit bien avoir raison du tort qu'on lui feroit. Sur quoi le duc de Maienne fist le hola; et retirant son cousin d'Aumale qui men assoit i»? gentilhomme, fist sortir et évader l'autre.
Le jeudi 27 may, jour de l'Ascension, Boudier tnii preschoit à Saint-André, où estoit madame de Nemoux, dist que c'estoient tous pen dards que ceux qui deman* doient le Bearnois pour roy, en se faisant catholique: I car c'estoit un pendu condamné sans apel- qu'ils prenoient à un gibet, et un malheureux hipocrite qui nii-m-ro i t Ia religion, pour laquelle il n'eust seu pis venir de dire qu'il allast à la messe : car il n'i avoit point de bon catholique qui le desirast. Au surplus, que les politiques avoient joué, le jour de devant, d'un plat de leur mestier, quand ils s'estoient assemblés pour demander la paix; que tous les larrons, Ies paillards, les bougres, les incestueus, les heretiques, faussaires, atheistes, et tous les désespérés et meschans garne-mens de Paris, estoient de ceste compagnie, et qu'on n'i en remarqueroit point d'autres; et qu'il faloit s1..--sembler, pour aller nar devers Monsein
|
,
|
||
|
|
|||